lundi 15 novembre 2010

Por fin un contrato de trabajo!!!!!!

Wouhooooh!!!!!!! Yeeepeeeeeeeeeh!!!!!!!

Enfin ca y est c'est fait, c'est trouvé; plus qu'à fignoler les papiers et ma vie devrait retrouver cette douce petite routine que le travail procure.

Chanceux depuis le début de mon séjour à BA, collocation avec une amie organisée avant même mon arrivée et premier entretien d'embauche le lendemain de mon débarquement, quelques doutes commençaient à s’immiscer dans ma petite tête. Après un mois d'octobre rempli de moult entretiens, de tests d'anglais, de programmation, et de dégustations d'empanadas j'ai enfin trouvé ma promise.
Apparemment je plais ici, elles me veulent toutes; c'est sûr j'ai un charme fou, je parle la langue de chatqu'expire(petit clin d'œil à ma maman) avec un merveilleux accent franco-britano-colombien, non je n'ai jamais mis les pieds en Colombie, mon espagnol ou plutôt castechano se peaufine de jour en jour, on m'a même demandé une fois si j’étais colombien, purée je vous ai dit que j'avais jamais mis les pieds en Colombie!!! Et puis mon costume bien que me suppliant de modérer ma consommation d'empanadas me donne une allure folle. Qui plus est plus je réussi apparemment les entretiens techniques et autres tests de programmation sur papier qui me donnent quelques pensées nostalgiques de l’école d’ingénieur. Bref j'ai tout pour moi et pourtant cette première touche sur laquelle j'avais misé mes premières espérances me mène en bateau, depuis presque un mois déjà, il parait que c'est le temps argentin. Il est bien gentil le temps argentin mais c'est pas lui qui va me payer mes empanadas!!!! Et puis il y eu celles qui me voulaient mais dont je n’étais pas sûr, qui me promettaient un visa de travail rapide mais dont au fond de moi je savais que la relation était vouée à l'échec. Celle a qui j'ai posé un lapin au dernier moment, non vraiment je le sentais pas avec toi chérie. Et enfin celle, dont je pensais qu'elle ne serait qu'un deuxième choix, est finalement devenue l'élue de mon coeur; faut il préciser qu'elle m'a promis de me nourrir gratuitement du lundi au jeudi, et oui on ne se refait pas! Il faut avouer qu'elle a quelques atouts pour elle; elle est jeune, dynamique, séduisante et habite à un quart d'heure à pied de chez moi dans mon cher Palermo. Qui plus est, elle se met en quatre pour m'aider à obtenir le tant convoité CUIL qui va me permettre de travailler "en blanco". On passe devant le curé(http://www.migraciones.gov.ar) le jeudi 25 novembre, je nous promets un avenir radieux!!!!!!

vendredi 8 octobre 2010

La recherche d'emploi, CUIL, CUIT et autre DNI....


Voila environ 2 semaines que je suis à BA et j'avoue avoir été chanceux pour le moment, un logement cool dans un quartier sympa avec des roommates "copados", et un entretien d'embauche le lendemain de mon arrivée. Une entreprise ayant repérer mon CV sur linkedin m'avait contacté alors que j’étais en France et nous avions convenu d'un rendez vous le jour suivant mon arrivée. La RH avait un petit soupçon vu que sur mon CV il n'y avait pas d'adresse... Elle dans un email "Estas viviendo en Argentina en este momento?", moi"oui euh enfin j'arrive demain;-)". En tout cas le rendez-vous a été pris et un billet lui est d'ailleurs consacré ici. En tant que bon job-trotteur j'ai maintenant 3 exemplaires de CV; un vrai, un faux, et un bon.... ou encore un français, un anglais et un espagnol.
L'entretien s'est donc bien passé, et paradoxalement étant en argentine on m'a demandé de faire un test d'anglais en ligne. Purée je suis en Argentine pour parler ES-PA-GNOL, mais bon je m’exécute et tout fier de moi je me dis que je n'aurais aucune difficulté; après avoir passé près de 7 ans au Canada et avoir bien galéré aussi au début, j'ai maintenant un niveau d'anglais plutôt pas mal, voire très bon(oops les chevilles...). Et pourtant? Comme quoi on n'a jamais fini d'apprendre, ce questionnaire à choix multiple contient tout de même de petites entourloupes. Heureusement je suis expert en contournement d'entourloupes...
J'envoi les réponses qui apparemment satisfont mon futur employeur et puis c'est ensuite le tour du test de programmation. Je dois faire un petit jeu vidéo où un bonhomme doit rentrer dans un labyrinthe et trouver la sortie tout seul comme un grand. Je prends quelques heures,hum jours à m'occuper de ce petit projet rigolo, j'envoi le tout et oops ça bug chez eux et pas chez moi.... arghhhhh.... on se calme.... on respire....un mawashigeri circulaire au petit bonhomme dans le labyrinthe, on renvoi le tout et magique ça marche chez eux maintenant! Je suis invité cordialement à un nouvel entretien avec le directeur technique, l'architecte,.... petit coup de pression a venir mardi...

"Petite" parenthèse technique pour de nouveaux arrivants qui voudraient savoir comment ça se passe le permis de travail en Argentine....
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Pour trouver un emploi a BA, en tant que francophone, je recommande la chambre de commerce et d'industrie franco argentine qui se trouve au centre ville, voici leur site. Il suffit de prendre rendez vous avec le responsable du service emploi et formation, Pablo Tiscornia, et de payer la modique somme de 25 pesos(5 euros), histoire d'ouvrir un dossier avec eux et également pour qu'ils diffusent votre CV à l'ensemble des entreprises partenaires de la chambre de commerce. Ils sont très gentils et accueillant et Pablo, qui est franco- argentin, est très dynamique et vous oriente dans vos démarches administratives.
Et apparemment l'administration argentine c'est quelque chose! Du genre on a le temps de se lire guerre et paix en attendant son tour! D’après Pablo il faut prendre son rendez vous trois semaines à l'avance, pour moi ça sera un mois, et le service des migrations vous donne "un turno". On peut prendre son "turno" on line ici.
Et voici la page concernant les demandeurs d'emploi étrangers: ici. Ensuite cliquez sur "Trabajador Migrante", le premier lien de la liste du milieu et voila toutes les infos qu'il vous faut pour obtenir la résidence temporaire(de un an à renouveler). A savoir pour les documents venant de France, comme le casier judiciaire ou l'extrait de naissance, il faut également fournir ce qu'ils appellent une apostille. L'apostille est le nom donné à la certification des documents émanant d'une autorité ou certifiés par une autorité française destinés à être produits à l'étranger(valide pour les pays ayant signé la Convention de La Haye). Les apostilles s'obtiennent auprès de la cour d'appel de Rennes pour les extraits de casier judiciaire, et normalement dans la cour d'appel rattachée à votre département de naissance pour les extraits d'actes de naissance, pour la région parisienne c'est ici. Il faut également faire traduire, par un traducteur assermenté, tous les documents en espagnol, apostilles comprises. Pablo m'a passé le mail d’un traducteur pas trop cher apparemment, on verra;-), puis les faire légaliser au Collège des traducteurs http://www.traductores.org.ar/. Une fois toutes ces "petites" formalités effectuées, il faudra se présenter a l'ANSES(Genre de sécurité sociale) de son quartier avec le certificat temporaire indiquant que la résidence temporaire est en cours, et son passeport pour obtenir le fameux Graal qui permet de travailler en relacion de dependencia(c'est a dire en tant qu'employé), j'ai nommé le CUIL (Código Único de Identificación Laboral). Donc bref pour pouvoir bosser en tant qu'employé en Argentine il faut:
1 - Obtenir une offre de travail
2 - Monter un dossier pour obtenir une residence temporaire(aupres de migraciones, prendre le rdv en avance car il y en a souvent pour un mois)
3 - Obtenir un CUIL aupres de ANSES

Et puis finalement il y a la carte DNI (documento nacional de identidad) qui permet d'ouvrir un compte bancaire sur place notamment. Depuis le début de l’année 2010, ce DNI est délivré en même temps que la résidence temporaire et/ou permanente.

Si après le cœur vous dit de devenir résident permanent il faut soit se marrier avec un(e) argentin(e) (le mariage gay est autorisé depuis quelques mois d'ailleurs) ou prouver que l'on a été résident temporaire sur le territoire Argentin pendant 3 ans consécutif.

Enfin pour ceux qui peuvent ou veulent travailler à leur compte, il y a l'option du CUIT au lieu du CUIL, et au lieu de travailler en "relacion de dependencia" on est "monotribustita" et on vend ses services sous la forme d'un "Contrato de Locacion de Servicios". C'est a priori plus simple a obtenir, et pas besoin d'avoir d'offre d'emploi au départ, mais pas forcement évident de trouver un emploi avec ce statut, enfin ça dépend.
Je vous recommande ce post vraiment bien fait pour plus de détails: ici.
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Fin de la parenthèse)


Voila moi j'en suis à l’étape 1, et la 2 qui se prépare tranquillement. J'ai passé un entretien avec cette fameuse entreprise et sa charmante RH, le test d'anglais, la programmation du jeu vidéo mignon tout plein et mardi je devrais être calé lors de l'entretien technique! On croise les doigts!


Ce weekend par contre c'est l'étape chouille integrale avec 50 couchsurfers de Buenos Aires, Rosario, La Plata, Mar del Plata, et Bahia Blanca dans un patelin qui s'appelle Tandil!! 3 jours d'Asados, et de camping au soleil.... hummm j'ai hate! Me muero de ganas de que lleguemos!!!!


Fin de semana en La Plata!

Ooola ça prend du retard ce blog des aventures argentines du Joss!!!

Bon ok il faut que je prévienne je suis un peu "procrastinator" sur les bords, ça fait un peu terminator j'aime bien;-).... Tout lâcher d'un coup et puis me retirer pendant quelques temps....c'est mon truc ça!

Alors où en était t-on? Ah oui mon premier weekend argentin à La Plata! C'est parti pour un weekend de folie avec des gens d'une gentillesse et ouverts comme c'est pas permis, j'ai nommé le groupe de couch surfers de La Plata!!!
Petite parenthèse explicative sur le concept de "couch surfing", en français: surf sur canapé, glisse sur canapé, oops je dérape... Il s'agit avant tout d'un système qui permet aux gens du monde entier, et particulièrement les amoureux du voyage et des échanges interculturels, de se rencontrer pour une soirée, un weekend,.... En tant que voyageur c'est vraiment magique, on arrive quelque part ne connaissant personne et puis d'une minute à l'autre on se retrouve à discuter avec une personne du pays dont la motivation première est de faire connaitre son quartier, sa ville, son pays, sa langue, sa culture en fait! Et pour connaitre un pays, malgré les nombreux guides de voyages et sites internet, le meilleur moyen reste encore le contact humain avec de vrais gens du pays! Pour les intéressés voici le site intenet http://www.couchsurfing.org/. Le site fait un peu années 90 sur les bords mais est d'une efficacité redoutable. Tout est gratuit bien sûr et l'on compte sur la communauté pour se débarrasser des parasites et autres fauteurs de troubles, tout fonctionne sur le principe de la confiance et du bon sens.

Alors voila lors de mon premier voyage en argentine l'année dernière, je me suis retrouvé embarqué avec les groupes de couch surfers de Buenos Aires et La Plata dans un petit patelin qui s'appelle Villa Elisa. Pas eu le temps de visiter mais alors 2 jours de fiesta non stop à rencontrer des gens du coin ou de l'autre bout du monde et tout ça dans une atmosphère de barbecue ou devrais je dire "Parilla" et pour les argentins la parilla c'est bien plus qu'un simple barbecue, c'est l'occasion de s'en mettre plein la panse, de faire la fête, et de boire du maté! Le maté pour un non initié ça peut paraître un peu difficile à appréhender à cause de son amertume, ça goûte le thé vert mais en bien plus fort. Mais le thé n'est qu'un prétexte, car en fait il s'agit plutôt d'une manière de socialiser, et de la manière la plus simple qui soit, en se passant la "tasse" appelé également maté. Chacun aspire tour à tour quelques gorgées dudit breuvage à travers une paille métallique appelé "bombilla", prononcer "bome'bicha". Ce fut d'ailleurs pour moi une initiation à cette tradition toute argentine!


Bon j'ai l'impression que ça fait beaucoup de parenthèses tout ça. Alors c'est parti, je me présente à la gare routière de Retiro(au centre de BA) et trouve au milieu du trottoir une petite guitoune un peu louche il faut l'avouer qui sert de guichet. "Ocho pesos, cincuenta centavos" la dame me dit, un peu pressé par la longue file dernière moi je donne négligemment 20 pesos et à peine le temps de prendre ma monnaie et de sortir de la  file je m’aperçoit que je n'ai récupérer que 1,5 pesos. Je me dit "hum, le billet de retour doit être inclus...", je regarde le ticket et je m’aperçoit que non je me suis fait "fourrer"(quelques expressions québécoises seront glissées de temps à autre, sauras tu les retrouver?). En tant normal je serais retourné voir la caissière, mais là je sais pas je le sentais pas, et puis repasser devant cette file d'une trentaine de personnes? naannnn....
La prochaine fois je ferais plus attention et pis c'est tout! Je commence à discuter avec quelqu'un dans une autre file devant un bus, juste pour savoir si c'est le bon...et puis comme mon espagnol bien que pas trop mauvais est encore un peu juste, le bonhomme me demande d'ou je suis; moi "Francia!", lui "Francia!? Ah mais tu parles francais?", moi "Ah ben oui;-) mais toi aussi alors?". Et c'est là que je fais la connaissance de Eduardo qui me raconte son séjour étudiant passé à la fac de Nanterre. Vraiment sympa cet Eduardo et puis je doit avouer ça fait du bien de parler un peu français. Compagnon de voyage pendant une heure, nous nous quittons au centre ville de la Plata où je dois retrouver mes amis au Zulù bar. Un peu anxieux après près d'un an sans s’être vu, j'en profite pour me perdre alors que l’arrêt de bus n’était qu'à deux rues du bar. Et oui ça c'est tout moi, je me perds comme personne surtout dans les villes toutes carrées comme celle de La Plata. Enfin après avoir tourné en rond pendant 10 minutes j'arrive au Zulù et enfin je retrouve Merchu, Ale et une quinzaine d'autres membres du groupe de couch surfing de La Plata. Retrouvailles retrouvailles, ça fait vraiment plaisir de se revoir en vrai comme on dit,  facebook et autre skype ne remplaceront jamais une embrassade! Ici j'ai un nom de code, c'est pas libellule verte ni frelon rouge, non c'est tout simplement José, prononcer Rosé (tient du vin, c'est équivoque tout ça....). Je sais pas pourquoi que ce soit en anglais ou en espagnol mon prénom parait difficile à prononcer où sonner étrange aux oreilles de mes hôtes. Même sous sa version courte "Joss", ça semble compliqué. Au Canada c’était tour à tour D'jocelyne, josh, jess... enfin c’était pas ça quoi. Autant au Canada ça m’énervait que les gens écorchent mon prénom autant ici je sais pas, José ça me va bien, ça doit être l'accent argentin qui veut ça, tout emprunt de soleil et d'Italie. Je rencontre également Gabi qui sera mon hôte ce weekend. Record de tout les temps il a mis moins de 3 minutes à me répondre sur le site de courchsurfing lorsque je lui ai envoyé ma demande pour pouvoir utiliser son canapé!! Je vous dis les gens ici sont d'un accueil, c'est juste divin! Et voila une belle soirée à discuter, à se retrouver et à faire de nouvelles connaissances....
Le lendemain, un peu difficile au réveil, Gabi m'a ramené des croissants et le fameux dulce de leche qui je l'avoue à largement pesé dans ma décision d'immigrer en argentine;-) Une autre parenthèse sera faite sur le dulce de leche un de ces quat'. Il est déjà 14h00 et nous rejoignons Chuin, La india et d'autres amigos histoire d'aller au "Festival del inmigrante"! A ce qu'on m'a dit il y aura plein de spécialités culinaires des quatre coins du monde mais également d'ici, tout un programme, je ne me suis pas fait prier pour venir!
Nous arrivons sur place, un grand chapiteau est monté, une bonne vingtaine de pays sont représentés et même un certain "Cabo verde" au drapeau incertain qui fait plutôt penser à un lieu imaginaire. Après un petit tour des stands de tous les pays, je me prend une goulash croatienne, et oui il est 15h00 et mon estomac est plus qu'à l'agonie;-) Tout le monde déjeune dans une ambiance festive style bonne franquette puissance mille. Vient ensuite un défilé de jeunes filles de chaque pays, c'est un peu miss monde version bonne franquette également;-) La india me propose la moitié de sa brochette de fraises napée de coulis de chocolat. J'avoue que je n'y résiste pas.
L’après midi passe tranquillement, un petit tour de marché ou j’achète une petite confiture de pommes à mourir. Un stand de gravure sur maté est également présent et puisque c'est l'anniversaire de Jane ce soir, ce sera le cadeau idéal, un maté en métal gravé au nom des couch surfers de la plata("CS LP").
La nuit tombe, la india me propose une visite guidée de La plata et me parle d'un endroit sympa où ils font des panqueques(crêpes) au dulce de leche "a morir". Ni une ni deux, la visite terminée je lui propose en effet d'aller visiter cet endroit qui me semble faire parti du patrimoine de la plata, ce serait dommage de manquer ça;-) Et effectivement une fois le panqueque au dulce de leche commandé, mes papilles entre dans un état de transe d'une rare intensité.... et hop je rajoute une ligne dans mon carnet d'adresse.
Ce soir chez Gabi, mon hôte pour le weekend, c'est soirée cuisine avec Lejandro, la india, Sara, Gabi et moi. Lejandro nous prépare un superbe wok au bœuf agrémenté d'un petit vino de sous les fagots. Et puis oui j'oubliais, Gabi en plus d'etre l’hôte le plus gentil au monde, est egalement un fin connaisseur de bière tant et si bien qu'il la brasse lui même, une genre de bière maison. C'est un passioné Gabi et il se doit de me faire goûter sa production, ainsi qu'un "echantillon" de sa collection de bières du monde. Je me doit d’être également un bon invité et nous partons ensemble pour une heure d'un tour du monde des bieres, évidemment nous faisons escale en Belgique pendant un bon moment et ça me rappelle ma visite de Bruxelles chez Nono qui m'a accueilli quelques semaines auparavant... surtout lorsque Gabi me sort la fameuse Chymay bleue... ah ce que les papilles peuvent nous remémorer des souvenirs parfois... En passant par la France, un petit verre d’absinthe fait incursion, surement parce que la bière française n'est pas... comment dire? à la hauteur...



Enfin il est deux heures du matin, nous sommes prêt pour sortir en boite et fêter l'anniversaire de Jane comme il se doit. J'ai une pensée furtive pour mes amis canadiens de Vancouver qui je sais ce soir là sont en train de fêter la musique francophone au Backstage Lounge de Granville Island. Je souris également quand je sais que eux finiront leur soirée à l'heure où nous ici la commençons....En même temps j'aimerais bien me retrouver au milieu de Véro, Anne, Caro, Adriana,.... je vous envois de gros gros bisous!!
Et c'est parti pour une nuit de folie, ça danse, ça boit, ça drague, j'apprends qu'ici il faut "chamuyar las minas"(draguer les minettes), je prends quelques cours avec Gabi et Lejandro qui m'enseignent les rudiments "para romper el hielo"...je suis un bon étudiant, j'apprends vite! La soirée se termine, de la musique et una buena onda plein la tête...

Dimanche matin, enfin midi, voila que Gabi me prépare des tostadas(toasts) avec un appareil tout droit sorti des fourneaux de ma grand-mère, rudimentaire mais efficace, pas besoin d’électricité, tout se fait sur la gazinière. Le dulce de leche également fait son apparition bienfaitrice, hummmm ca y est on est près pour attaquer la journée.


J'apprends à connaitre un peu plus Gabi, nous nous trouvons quelques points communs comme le snowboard et il me montre ses photos prises dans les montagnes argentines. J'en profite pour prendre quelques bonnes adresses qui seront utiles bientôt c'est sûr. Mais le clou c'est quand Gabi me montre sa machine à moteur, tout droit sortie d'un film de science fiction genre Madmax, et qui permet de faire du snowboard sur la route, l'herbe, la terre, un genre de snowboard 4x4.On va l'essayer cet après midi c'est certain!
Lejandro et La india nous rejoignent et c'est parti pour une apres midi sportive au club deportivo de la plata.

Quelques passes de baseball, Gabi règle sa machine et me montre comment s'en servir. Ça à pas l'air si compliqué je lui dis. Le seul hic c'est qu'il est "regular" et moi "goofy" et ça change tout, du moins c'est ainsi que j'essaye de me convaincre de ma piètre prestation sur cette machine improbable. Gaby m'aide, me donne la main comme à un enfant qui apprend à faire du vélo, je fais quelques mètres tout seul et je me plante lamentablement contre un arbre.







On va refaire quelques passes de baseball je crois, et un petit tennis ça vous dis? Aussitôt dit aussitôt fait, Lejandro et la india d'un coté, Gabi et moi de l'autre. Les deux en face sont plutôt bons, je me rassure quant à mon niveau plus que moyen quand Gabi commence à envoyer les balles au dessus du grillage de protection à 5 mètres de haut; vraiment on a pas mal de choses en commun Gabi et moi;-)
Apres 3 heures de sport intensif et surtout la nuit qui commence à tomber, nous décidons de plier bagage. Une petite faim se fait sentir nous décidons de faire un arrêt glace.


Nous déposons Lejando et la india et Gabi m'accompagne à la gare routière histoire de rentrer sur Buenos Aires. Nous nous disons au revoir, et c'est sûr nous nous reverrons bientôt, lors du pont pour el "dia de la raza"(journée fériée pour célébrer la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb), pour un weekend de camping à Tandil. Nous nous quittons, une bise sur la joue droite, moi qui regrettais cette tradition entre hommes et femmes au canada, voila qu'ici même entre hommes on se fait la bise;-)... Allez ciao Gabi, un abrazo fuerte!
Je m'avance vers le quai du bus pour Buenos Aires, encore une fois pas si sûr d’être dans la bonne file, je demande à la demoiselle derrière moi. Celle ci me dit que oui c'est bien là et qu'on risque d'attendre encore un  moment. Nous engageons la conversation, et voila que mademoiselle habite la plata, travaille dans le tourisme, apprend le français et cherche à rencontrer des voyageurs, c'est pas ti beau la vie? Je lui parle du site de couchsurfing, éberluée elle me dit que oui c'est exactement ce qu'elle cherche, je lui parle du groupe de la plata et de l'ambiance magnifique qui y règne! Et c'est parti pour une heure de conversation en espagnol, français, anglais.... elle me raconte sa visite du Canada et me dit qu'elle adorerait aller en France. Je lui parle de mon expérience canadienne, je retrace 7 années passées là bas, la première année surtout de voyage d'est en ouest à travailler dans les auberges de jeunesses, je vois ses yeux qui brillent. Je suis heureux de passer ce virus euphorisant du voyage...
Nous arrivons a Buenos Aires enfin, je quitte ma compagne de voyage et nous aussi c'est sûr nous nous reverrons, lors de ce weekend de camping à Tandil... 

jeudi 23 septembre 2010

Entrevista laboral!


Semblerait que la siesta se soit un peu éternisée... J'ouvre un œil, il est 23h00, trop tôt ou trop tard je me rendors.... 6h du mat, enfin une heure décente pour se lever! Mais pourquoi y a pas un chat dans les couloirs? Ok, j'ouvre mon ordi, consulte mes mails et puis oui au fait j'ai un entretien d'embauche aujourd'hui!!! Un p'tit coup de stress, rien de tel pour vous mettre en appétit. Je descends et c'est déjà l'effervescence du petit déjeuner à l'auberge. Du pain, du chocolate caliente, un verre de jus d'orange et surtout un bon petit dulce de leche!! Rien de tel pour commencer la journée. Un australien l'air hagard m'alpague "Just came down mate?"... "Yeah mate!". M'ayant l'air sympathique tout de même je le suis vers la seule table de libre. Monsieur est parti d'australie sur un coup de tête.... je sens que c'est bientôt moi qui vais lui en mettre un... coup de tête. Heureusement une dénommée Paula qui était restée muette jusque là se joint à la conversation et hasard où coïncidence, madame vit depuis 20 ans en France et passe quelques jours a BA pour le boulot.... elle: "je vais parler en français parce que j'ai du mal avec l'anglais le matin"... moi qui pouffe de rire"c'est marrant moi aussi;-)". Bien sur notre australien ne balbutie pas un mot ni d'espagnol ni de français. Alors s'ensuit une conversation entrecoupée de "So you see" puis de "pero bueno" et enfin "tu vois quoi"... moi j'ai tout compris, je sens que l'australien se détache petit a petit. Et Paula de me dire "Tou vois je suis photographe mais en ce moment je travaille comme régisseur de plateau et puis j'ai travaillé avec Yann Artus Bertrand, c'est un vrai connard ce mec!". Et voila Paula qui me raconte sa vie et qui me demande ce que je fais a BA? Moi "C'est simple je suis francais, je viens de passer sept ans au canada, j'en ai eu marre, je suis en argentine" normal quoi! Bon ok c’était un peu plus étoffé, elle a surtout aimé mon plan c'est l'été toute l'année. L'heure tourne et le stress commence a monter. Je dispose de mes charmants hôtes matinaux pour aller enfin prendre cette première douche sud équatoriale de l'année(oui je sais c'est dégueu mais hier j’étais fatigué heu!). Un peu de rangement, quelques renseignements à la réception, il est déjà treize heures et alors que mon estomac n'est jamais en retard, lui, soudainement il est devenu muet... le stress est à son comble et à ce niveau là mon estomac est hors circuit. Qu'à cela ne tienne, je me fais tout beau, j'enfile mon super costume ou plutôt j'essai de l'enfiler, c'est que monsieur a pris de l'embonpoint! Enfin le plan, c'est où déjà que j'vais? Ah oui quand même, Congreso ça fait loin! Bon je crois qu'on va prendre l'option taxi sur ce coup là. La réceptionniste de l'auberge m'appelle un taxi, je lui demande si ça prend du temps habituellement avant que le taxi n'arrive, elle: "Diez minutos es mucho", traduction "Dix minutes grand max". Déjà quinze minutes d'attente et toujours pas de taxi, je commence a paniquer, non je vais quand même pas être à la bourre pour mon premier entretien d'embauche! La réceptionniste qui rappelle la compagnie de taxi: "Ok, il arrive dans 2 minutes"... Dix minutes plus tard, mon taxi est enfin arrivé, hummm je me demande si j'aurais pas mieux fait d'y aller en métro moi? Et hop c'est parti pour un tour de taxi dans BA, un vrai régal, entre les piétons qui traversent n'importe où, les motos qui vous coupent la chique et pourtant le chauffeur qui a l'air de rester zen, c'est l’expérience c'est sûr. Enfin nous y sommes, j'arrive devant une porte grillagée et le gardien qui me demande ce que je viens faire ici "Tengo una cita con alguien en el edificio".... biiiizzzz la porte s'ouvre... je monte au 3eme où je découvre un étage de bureau presque vide, une charmante demoiselle s'en vient vers moi "Tengo una cita con Romina..." et elle tout sourire:"Soy yo". Et voila qu'elle me tend sa joue pour me faire la bise, c'est marrant après avoir passé sept ans au canada j'en ai presque un effet de surprise, mais quelle bonne surprise;-) Et c'est parti pour une séance de questions réponses, moi: "Je viens de passer sept ans au canada", elle:"mais tu es né où?",  moi:"en France", elle:"mais tu es en Argentine depuis quand?", moi:"depuis hier". Je me rends compte avec joie que je suis un citoyen du monde.... Mademoiselle me demande où j'habite, je lui dit San Telmo, elle me dit moi aussi, elle commencerait pas a me faire du gringue là? Et puis elle me demande à quelle adresse? Guatemala et..... argh je me souviens plus, faut dire j'ai pas encore mis les pieds dans cet appart que Malena nous a gentiment trouvé tandis que je faisais les recherches de petites annonces sur la craigslist(et oui ici aussi) depuis ma retraite française. Et là Romina de me dire: "Mais c'est Palermo dont tu parles!" et moi:"Ah ben oui c'est vrai" et elle:"j'y étais avant également" et moi secrètement "Tu voudrais pas y retourner par hasard;-)". Bref l'entretien se déroule tranquillement, mon espagnol se dérouille petit a petit, on se fait une petite séquence en english juste pour le fun et puis c'est la fin. C'est marrant comme le stress est retombé et surtout comme maintenant j'ai la dalle!!! Il est 16h00 je m'empresse de trouver un locutorio pour appeler mon amie Merchu qui m'a gentiment invité ce weekend pour la reunion mensuelle des couchsurfers de la plata(je crois qu'un autre post sera nécessaire pour décrire l’énergie et l’enthousiasme qui émanent de ce groupe de joyeux lurons). Moi: "Merchu que tal!!!!???", elle:"Joss!!! que lindo! como estas? como estuvo la entrevista?", moi "re-bien, la chica era linda;-)". Elle me donne tout les détails pour venir vendredi soir à la plata et surtout l'envie de rester tout le weekend là bas! Enfin mon estomac hurle, le gérant du locutorio m'indique où je peux trouver des emapanadas, je sens que je vais faire un régime empanadas ces prochains jours. Enfin je trouve le dit endroit, et la vendeuse:"Un poco tarde su almuerzo", moi "Si tengo mucha hambre", tu vas me les passer ces empanadas oui!!! Enfin ma bouche se referme tendrement(lire avidement) sur de bonnes vraies empanadas au poulet "empanadas de pocho, que rico!". Il est 17h00, je marche jusqu'au subte(subterraneo, en bon francais: le metro), et entre dans les entrailles de Buenos Aires. Un señor m'aide a trouver mon chemin, je ne me rappelle meme plus de l'adresse de l'auberge, heureusement un obelisque, en fait L'obelisque se trouve à côté. Enfin j'arrive, me rhabille au look auberge de jeunesse; faut dire en costard ça faisait étrange aussi. C'est maintenant l'heure d'aller acheter mon téléphone portable. Ici le choix c'est "Personal , Claro et Movistar", d’après Male:"Todas las companias son una mierda", ce qui m'est confirmé par quelques autres amis argentins. L'avantage c'est d’être sûr de ne pas se tromper dans le choix de la compagnie. Je fais mes petites recherches, j'opte pour Personal, il est trop tard le magasin MusiMundo va fermer.... tant pis ça sera pour demain. En attendant, mon estomac me rappelle qu'il est 21h00 et que sur le chemin du retour il y a un resto de parilla en tenedor libre!

mercredi 22 septembre 2010

Primer día en BA!

Hola todos!


Ça y est je suis arrivé à Buenos Aires. Ça faisait un moment que je préparais ce voyage que dis je cette expérience! Le printemps, puis l’été de Vancouver et de France sont passés, me voilà à BA pour le premier jour du printemps. Que d’émotions comme dirait un certain monsieur Hulot, après l'agent d'Air France qui me dit que 3 valises de 32kgs chaque ça fait un peu beaucoup sachant qu'en plus j'ai un tas de "petits" sacs à passer en cabine;-), le parcours à Madrid à essayer de trouver mon chemin dans un aéroport désert style fin du monde, le stress à BA de savoir si mes 3 "valijas" seront bien sur le petit tourniquet, la queue de deux heures avant de passer la douane et l'agente qui me demande "Mais qu'est ce que c'est que toutes ces valises et tous ces ordinateurs ?"... "Euh disons que j'aime bien les ordinateurs;-)". Allez hop en route pour l'auberge de jeunesse Obelisco dans le centre de BA,... Daniel un argentin malin qui me voit arriver avec tout mon bardas me propose gentiment de m'aider à monter les 25 marches qui me séparent de la réception de l'auberge. Je lui dit "Daniel, no tengo dinero de aca", et Daniel de me dire "Bueno, podras darme dinero de alla!;-)". Il est malin ce Daniel mais foncièrement gentil et puis c'est sa veine ou la mienne, je retrouve quelques pesos de mon précèdent voyage en Argentine qu'il m'avait semblé inutile de changer, voila qui semble opportun.
Il est 12h30, la chambre ne sera disponible qu'à partir de 14h00... Mon estomac qui me rappelle toujours a son bon souvenir me propose une petite incursion dans le quartier à la recherche des empanadas tant convoitées. Je rentre dans la première "empanaderia", où je déguste de subtiles empanadas à la pâte farineuse à souhait, bref à Buenos Aires aussi il est possible de manger des empanadas pas terribles!
De retour à l'auberge j'appelle mes parents bien sûr. Je me la joue James Bond avec mon iPod touch 4 en utilisant le WIFI de l'auberge et Skype pour appeler la france sur une ligne fixe dégroupée de chez Free, autant vous dire qu'après avoir traverser 12000 kms dans dans conditions plus que douteuses, les "allos...." et "tu m'entends là?..." sont de rigueur. James Bond se calme et sort sont bon vieux laptop qui lui ne le lâchera pas c'est sûr. Les parents rassurés, je prends enfin possession de ma chambre "privée" attention du peu. Le charme de cette chambre de 9 mètres carrés au décor dépouillé ne me laisse pas insensible mais surtout m'appelle à una siesta bien méritée!;-)

Hello Blog...

Bienvenue sur Le Blog du Joss, The Joss'Blog, El Blog del Joss, le blog où l'herbe est plus verte!!

Alors voilà c'est mon premier post sur mon premier blog. Merci à tous ceux et celles, Vero, Anne, Carole, et les centaines d'autres fans qui m'ont poussés, encouragés à démarrer cette entreprise périlleuse!

Après avoir passé sept ans au Canada dont six à Vancouver dans la magnifique province de Colombie Britannique, il était temps pour moi de poursuivre ma route vers de nouveaux cieux...

Préparer vous à vibrer au rythme de mes avantures aventures et de mes fautes d'orthographes;-)